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SEQUELLES
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SEQUELLES
  • Séquelle : symptôme, handicap ou simple trace, invalidante ou non, conséquence plus ou moins lointaine qui est le contrecoup d'un évènement. Les séquelles peuvent guérir progressivement et lentement, ou bien rester définitivement.
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7 mai 2012

Je cherche sans trouver

Je voudrais sincèrement combler les trous, trouver une sorte de logique dans mes souvenirs. Plus j'y pense, et moins ça me vient. Plus je fixe le passé, plus il m'échappe. Je pourrais m'en réjouir, mais si me souvenir me permet de tout remettre en place dans ma tête et me débarrasser des montées de panique, je dois me souvenir. J'aimerais ne pas attendre une crise pour avancer.

J'avais bien l'intention de me concentrer mais tout d'un coup, je suis hyper happée par un feuilleton de nuit. j'éteinds la télé, mais mes chats me déconcentrent. La conclusion est simple, manoeuvre d'évitement. Ok ! 

Je ne dors pas bien en ce moment. quand je dors. Mes nuits sont douloureuses. Je n'ai pas de souvenir de cauchemars, mais quand je me réveille le matin, j'ai mal partout, je ne me sens pas reposée. Avec mon mari, je m'inquiête. Nous avons eu des moments très difficiles et puis cela s'est arrangé, très bien, retrouvant complicité et tendresse. Nous n'avons pas fait l'amour pendant longtemps, je n'en avais plus envie, c'était douloureux ou insatisfaisant, puis nous l'avons fait beaucoup et avec plaisir, puis plus depuis quelques temps. Quand il me touche dans la journée, je me crispe. je suis obligée de faire un effort pour me détendre. Ce que je ressens n'est pas dirigé contre lui, il n'en est pas responsable. C'est juste comme cela, en moi. Une sorte de crainte. Comme un réflexe. En même temps, je me dis que faire cet effort pour le préserver, m'enfonce un peu plus. Comme si je revivais quelque chose. Le fait de dire oui, quand je veux dire non, même si les raisons ne sont pas les mêmes. Je suis susceptible aussi. j'ai peur de retomber dans les mêmes travers et que de nouveau on s'éloigne. Cela pourrait nous coûter cher. Il n'est pas si solide pour comprendre et supporter cela sans souffrir. Me préserver, le préserver nous préserver, comme si tout en même temps était impossible. Comme si je devais choisir. Un prix a payer encore. Un scrifice mais sur quel hotel et puis pourquoi ? Pourquoi est ce que je devrais encore payer quelque chose. Ce n'est pas moi qui ai commis un crime. Pourquoi serait ce a moi de payer ? Je dois réussir a séparer ce que je vis au dedans de ce que je vis au dehors. Mon mari est mon mari, je suis moi, ici, à l'age adulte. Ce n'est pas le passé. C'est une autre histoire. Je ne suis plus la petite fille apeurée, je sais me défendre, enfin, je crois. Je n'en suis pas certaine au fond. Je ne suis pas certaine d'être capable de me défendre si de nouveau j'étais agressée. Je ne suis pas certaine de savoir reconnaître un prédateur si j'en rencontrais un ni d'éviter ses pièges. Je me demande toujours si les personnes qui sont en face de moi ne sont pas des prédateurs cachés, comme ceux de mon enfance. Et si ... C'est un peu comme si j'avais une personnalité double. Une moi, ici, aujourd'hui, et puis cachée au fond, une ado blessée, terrorisée et agressive. Comment les séparer ces deux là ? Que la grande sache écouter la petite sans que celle-ci ne prenne le pas, ne l'envahisse. 

Je vais fumer une dernière cigarette avant d'aller me coucher (habitude dont je dois me débarrasser aussi) . Il est vraiment tard. 3 heures et demi. il faut que cela cesse. je dois dormir la nuit, vivre le jour. Me libérer de cette pression. Je ne veux pas être l'esclave de cette souffrance. Je dois pouvoir cloisonner. Je veux vivre le bonheur qui est à ma portée aujourd'hui. 

 

 

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